Bonsoir tout le monde.
J’ai acheté il y a déjà plusieurs mois plusieurs de ces petites têtes de lecture chinoises, sans avoir trouvé le temps ni l’envie de m’en occuper. J’ai d’autres matériels sans doute plus performants, ce qui n’aide pas à la motivation comme chacun sait.
Cet après-midi, néanmoins, j’ai pris le temps de remplacer la cellule piezo d’un petit électrophone reela qui attendait de retrouver la voix depuis une décennie, au fond d’un de mes placards.
C’est la version mono de ce modèle :
J’avais gardé un étrier, enfin je crois que ça s’appelle ainsi. C’est une sorte de ressort en U qui prend le nez et le cul de la cellule. Etrier donc que j’ai simplement collé dans la coque du bras à la superglue. Je ne crois pas qu’il y ait de grands risques que ça se décolle un jour.
Faudrait d’ailleurs que j’en trouve d’autres, de ces étriers : j’ai une ou deux autres vieilleries en attente. Si quelqu’un a un lien ?
Bref ça fonctionne, ce serait mentir que dire le contraire, mais j’ai surtout des aigues. C’est, sans être complètement décevant, un peu dommage quand-même.
Je me demandais si c’est relatif à la cellule elle-même, du fait de quelques petites différences avec celle d’origine, ou si c’est autre-chose mais avant de démonter tout le biniou je préfère demander.
Ce serait idiot de disséquer l’ampli si il n’y est pour rien.
Je me doute que, de toute façon, le HP inversé audax n’est pas un foudre de guerre et que son montage dans un couvercle ouvert à tous les vents ne favorise en rien la restitution des graves, mais tout de même.
J’hésite donc à ouvrir pour augmenter la valeur du condo de liaison, par exemple, ou éventuellement mettre un 2 ou 5 nanos en parallèle du primaire du TS, faut voir.
Mais avant d’en arriver là, je suis preneur de tout retour d’expérience sur les conséquences du remplacement d’une piezo par une céramique, et sur cette cellule en particulier :
Sinon cet électrophone n’est pas inintéressant avec son moteur à spire de frager et son débrayage automatique du galet.
Il souffre toutefois de plusieurs tares dont certaines m’ont obligé à des compromis.Les photos du modèle stéréo au GL en disent long.
Déjà, je l’ai eu un peu fracassé. La superglue faisant des miracles, c’est reparti…
La platine, montée dans une valise en contreplaqué, est en plastique, de ceux qui fondent au contact d’autres dérivés de pétrole. Comme si ce défaut ne suffisait pas, sous le poids des années et sans doute aussi de la mécanique, elle se fausse… La gamelle qu’elle a prise et qui ont arraché les inserts a peut-être aussi aidé, la chaleur des 2 lampes également. Elle n’a pas toujours eu le moutarde en condo de liaison que je lui ai mis il y a 10 ans.
Sinon, donc, mécaniquement c’est un peu fait comme le train arrière une austin mini ou d’un C15 : la coque plastique porte un faux châssis en tôle et c’est ce faux châssis qui soutient tout le mécanisme, le plastique entre lui et le bois de la valise se déforme donc.
Comme il est illusoire de penser redresser cette coque, j’ai donc du corriger les angles du plateau, du galet, et du moteur pour que le plateau ne soit plus incliné au point qu’un 33 tours frottait sur la valise. Un détail, puisque l’acier se tord assez bien.
Et c’est reparti comme en 62.
C’est plus puissant que le ducretet habituel, celui avec le couvercle conque, mais le son est un peu moins bon.